Le Voyage pour Kigali

Pour rejoindre Kigali, la capitale du Rwanda, il nous a fallu un peu de patience. Mais un pays comme celui là semble devoir se mériter ! Voici le récit de notre périple.

Les tests COVID et autres modalités

Voyager en ce moment est compliqué et il faut effectivement montrer patte blanche pour accéder à ce luxe. Chaque pays a ses propres règles et exigences. Pour arriver à Kigali, nous devons passer par Amsterdam. Pour arriver à Amsterdam, depuis Grenoble je n’avais pas envie de prendre un avion, j’ai préféré le train (toutoutoudouuuu!). Cela s’est avéré être un bon choix car il m’a épargné un test antigénique à faire 4h avant le vol pour arriver à Amsterdam. 4h si votre avion est tôt le matin, c’est impossible à faire car il faut une pharmacie ouverte et dans les aéroports ces tests ne sont pas encore en place partout. J’ai donc rejoint Bruxelles en train. J’y ai retrouvé Clémence et son papa. On a chargé mon vélo dans le break et nous voilà parti pour Amsterdam. Nous avons passé la nuit à l’hôtel tout à coté des avions, prêtes à bondir le lendemain pour nous rendre à l’aéroport. Pour arriver à Kigali il nous faut un test PCR qu’on a fait dans les 5 jours et un hôtel « accrédité » par le gouvernement où l’on restera le temps d’attendre le résultat du test qu’on fera à l’aéroport à notre arrivée.

Le grand jour !

Pour un décollage à 10h, nous étions sur place un peu avant 7h ...de toutes façons nous nous sommes réveillées avant le réveil, peut être légèrement excitée par le voyage qui nous attendait.

Au Check in, l’hôtesse en plus de contrôler nos passeports, nous demande nos résultats de test PCR, si l’on a bien rempli le formulaire pour rentrer au Rwanda et si l’on a bien une réservation d’hôtel. Tout est ok. Elle pèse et fait partir nos bagages puis nous indique où faire nos contrôles de santé. On part pour déposer nos vélos mais un brave agent nous demande où sont les étiquettes ... « ah bah on en a pas ! » Retour à la case départ... heureusement il n’y a absolument personne, pas de queue et nous pouvons faire peser nos vélos directement. Avec un excédent de 1kg l’hôtesse commence à chipoter pour qu’on paye des frais supplémentaires... après quelques tentatives de négociations/argumentations, elle décide finalement d’abandonner la bataille car la personne qui « fait payer » n’est pas encore arrivée... on est contentes d’être arrivées tôt et on se dit que les planètes semblent plutôt bien alignées pour nous.

Dans l’aéroport

L’aéroport est calme, il n’y a vraiment pas beaucoup de monde. On décide de prendre notre petit déjeuner tranquillement. On fait « assainir » nos passeports, nos téléphones etc dans une boite à UV. Il y a des distributeurs de gel pour les mains dans tous les coins, tout nous semble simple. On se dirige alors vers l’air de vérification de santé. On nous prend la température avec un pistolet, on rempli un formulaire dans lequel on dit que tout va bien, on pète la forme. On nous met un coup de tampon et boum c’est parti pour la porte d’embarquement. Tout est super bien organisé et tout se passe au mieux.

Avant l’embarquement on nous rappelle que seulement les masques chirurgicaux sont acceptés à bord et que si on en a pas, on peut en acheter au drugstore à coté... bon nous on avait bien prévu le coup !

Le vol

Avec un bon petit retard au décollage, on nous annonce une durée de vol de 7h30. On nous rappelle que voyage dans un avion est sûr car l’air est sans cesse renouvelé. Quasiment toute la durée du vol nous avons pu profiter de vues magnifiques. On a pu voir énormément de sommets enneigés. J’ai personnellement vu des pyramides mais même si on m’a dit que c’était pas possible je suis sûre de moi ! >_<’’. On a aussi vu chacune quelques films, lu et puis surtout commencé à faire plus ample connaissance ! Car oui, Clémence et moi nous ne nous étions que croisées au départ de la Race à cross France... nous avions bien échangé virtuellement mais rien de telles que des conversations de vives voix pour apprendre à se connaître de façon plus profonde et un peu accélérée.

Nous avons pu également bien manger et d’ailleurs comme notre dernier « snack » vient d’arriver, je clôture ici ce petit récit reportage ! On vous raconte la suite tout bientôt !