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Interview de Clémence par Sandrine

Dernière mise à jour : 7 janv. 2021


A 21 jours du départ on s'est dit que de se poser quelques questions à distance (moi Sandrine à Grenoble en France et Clémence à Braine l'Alleud, en Belgique) nous ferait du bien.. une sorte de "sanity check" de notre état d'esprit, de nos peurs, nos angoisses d'avant départ qui sont légitimes mais qui, une fois partagées semblent finalement saines et pleines de bon sens. Nous vous laissons lire notre petit échange en espérant qu'il vous plaise :-)


Questions de Sandrine (S) à Clémence (C).


  • S : Comment as tu entendu parlé de la Race around Rwanda ?

C : Au départ je voulais participer à la Bikingman du Sultanat d'Oman sur le 1000 kilomètres en février 2021. Mais suite aux événements sanitaires, les différentes restrictions et fermetures des frontières de certains pays, cette course à été en suspens un long moment et finalement annulée. Je ne voulais pas abandonner l'idée de participer à une course en début d'année. Et en parlant fortuitement avec Ryan le Garrec, un réalisateur de films sur le vélo, il m'a parlé de cette course. Il a filmé et réalisé le film de l'édition 2020 de la Race Around Rwanda (dispo ici). Il m'a assuré que ce serait une aventure exceptionnelle tant au point de vue sportif que humain. L'idée est restée dans ma tête et comme j'aime les défis je me suis dit "oui j'y vais!".

  • S : Pourquoi m'as tu proposé de faire une équipe avec toi ?

C : Nous nous sommes croisées au départ de la Race Across France en Août 2020 et au pied du Mont Ventoux. J'avoue, j'ai tout de suite eu un bon feeling. Quand le projet de cette course s'est imposé à moi, je me suis dis que faire équipe avec une autre cycliste serait l'occasion de tester une course en duo, que cela serait, mine de rien, rassurant d'avoir une coéquipière. Tu me semblais partager la même philosophie que moi je t'ai donc envoyé un message pour te proposer la RaR ;-)

  • S : Quels sont ou étaient tes a priori sur le Rwanda ?

C : Au départ quand j'en ai parlé à mes proches et mon coach, les interrogations au niveau de la sécurité ont été nombreuses. Je les ai rassuré car ce pays est un des pays les plus sûr au monde (le 8ème !). Leurs inquiétudes ont été un peu contagieuses au début. Je me suis demandée plusieurs fois si c'était une bonne idée, que faire si nous étions victimes d'un accident de la route , quelle était la qualité des soins médicaux, etc... Une de mes meilleures amies est Rwandaise. J'en ai parlé avec elle, ainsi qu'à des collègues infirmiers Rwandais eux aussi. Ils m'ont tous rassurée concernant la sécurité et la stabilité du pays. Concernant les soins de santé, j'ai posé la question aux organisateurs qui m'ont rassurée également. Quatre voitures seront sur le parcours pour intervenir en cas de besoin. Après la vie est une aventure et je pense qu'il faut oser se lever de son canapé et affronter les éventuels "dangers". J'ai aussi échangé avec un cycliste Rwandais qui habite au Canada, DJ Jabig. Il m'a affirmé que le seul risque que je courrais là bas serait de me faire des amis et d'avoir mal aux jambes, car le pays est très vallonné! Au final très peu d'a priori mais plutôt une immense envie de partir découvrir ce pays!

  • S : Quel va être ton état d'esprit sur la ligne de départ ?

C : Je pense que je serai très heureuse d'être là. Je souhaite rester concentrée mais tout en étant ouverte à la découverte. Je pense qu'il y aura un peu de stress aussi .

  • S : De quoi as tu le plus peur à quelques jours du départ ?

C : J'ai peur d'un changements brutal des restrictions de voyages et que notre projet ne se fasse pas. J'ai peur de me blesser. Pour "conjurer" cela, une bonne semaine avant le départ je ralenti fortement l'activité sportive. Je ne prends aucun risque inutile.

  • S : As-tu un message à faire passer aux gens qui vont nous suivre sur cette aventure ?

C : Oui, je leur dirais que je mesure bien la chance que j'ai d'avoir pu rêver et concrétiser un projet sportif à l'étranger malgré l'année compliquée que nous vivons et que nous allons encore vivre. Je vais faire mon maximum pour les faire rêver et voyager avec nous. Que nous allons avoir besoin de leur soutient et encouragements. Et enfin que c'est important d'avoir des rêves et oser essayer, oser demander, ne pas s'arrêter aux premières difficultés.


S : Merci beaucoup Clémence d'avoir pris le temps de me répondre ce matin ! Je file répondre à tes questions à mon tour.


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